L'offre

ATELIER THÉ ET ÉCRITURE

Puisez votre inspiration dans le thé

DiviniThé vous propose un atelier thé et écriture pour vous aider à franchir le pas de l'écriture grâce à une apporche sensiorielle

Comment est né l'atelier thé & écriture ?

Consultante en communication digitale, j’ai suivi des ateliers d’écriture pendant plusieurs années. En 2018, j’ai rédigé un dossier sur l’autoédition pour le livre Devenir écrivain, d’Alain André, paru aux éditions Leducs.

C’est la relecture d’À la recherche du temps perdu, qui m’a donnée l’idée de cet atelier. L’odeur et la saveur de cette madeleine que Proust plonge dans son thé réveille ses souvenirs et déclenche l’écriture d’une œuvre majeure de la littérature française. Nos sens sont donc de formidables outils pour sollicter notre imagination et faire courrir la plume sur le papier !

Alors quoi de mieux pour déclencher l’écriture créative qu’une sélection de thés qui vous surprendront ?

En quoi consiste l'atelier thé & écriture ?

Pour en savoir plus, je vous conseille d’aller lire cet article sur le blog DiviniThé !

illustration atelier thé et écriture DiviniThé

Atelier thé & écriture

Objectifs

– Aborder l’écriture créative de façon originale
– Déployer son imaginaire grâce à une approche sensorielle

Déroulement

– Découverte de la dégustation du thé
– Sessions d’écriture inspirées de l’univers du thé et d’extraits de romans
– Temps de lecture et d’échange autour des textes

LES PLUS

– Franchir le pas de l’écriture
– Être porté par une dynamique de groupe pour débrider son écriture

Prochaine date

  • dimanche 21 janvier de 14h30 à 17h30
  • samedi 24 février de 14h30 à 17h30
  • samedi 16 mars de 14h30 à 17h30
  • samedi 27 avril de 14h30 à 17h30

TARIF: 39€

Soit en présentiel à l’atelier nunshen à Paris 8e (métro Madeleine, Opéra ou RER Auber) ou en visioconférence, avec envoi du kit de dégustation une semaine au préalable.

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Exemples de textes, inspirés par la dégustation
d'un thé
Le texte d'Agnès

« Nous voilà garés sur la place, en plein soleil. Je sors et je suis portée par la senteur merveilleuse de la résine de pin chauffée au soleil. Mon sourire s’épanouit, en route pour le marché. Il y a quelques rues à traverser.
Au magasin d’antiquités, que je reconnaîtrais les yeux fermés tant l’air qu’il expire est chargé de vieux bois, de cuir et de poussière, il faut prendre à droite. Le nez me piquerait presque, si je n’étais sauvée in extremis par les effluves grasses et joyeuses du marchand d’olives et d’épices. Un peu plus haut, une halte toutes narines déployées devant la vitrine du fromager. Les nuances terreuses et herbeuses déroulent tout un paysage. Je distingue aussi le piquant des chèvres qui dardent leur bouquet. Un monde en soi.
Encore quelques pas et enfin, j’y suis. « Maman, je t’attends là, tu me récupères au retour ? » 
L’Antre. La caverne du bouquiniste. J’entre. L’odeur est pleine, un peu acide. Accueillante et réconfortante comme des bras ouverts. La fragrance de poussière est un nectar. Douce, elle ne tarde pas à exploser en un millier de nuances, comme autant de continents à explorer. Juste pour le plaisir du voyage, je me saisis d’un volume. Un vieux NRF, la collection blanche. Je l’ouvre. Je le hume. Il sent la vieille terre et les champignons. L’air sec aussi, pourtant. L’amertume en arrière, en écho au récit qui s’offre.
Quelque chose qui ressemble à la plénitude. »

Voici quelques textes provenant d’un même atelier d’écriture théiné et inspirés par un même thé, un puer
Photo de vieux livres pour illustrer un exemple de texte écrit pendant l'atelier Thé et écriture de DiviniThé
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Texte écrit par Isabelle

« – Oh, tu pues !
– Mais non ! Je reviens de mon activité du lundi soir.
– Oui, c’est ce que je dis : tu pues !
– M’enfin, non ! Tu trouves que c’est déplaisant. Point. Moi, j’aime cette odeur, elle est naturelle, vivante, animale
– Va te changer et prends une douche par pitié.
– OK
Décidément, Arnaud déteste me retrouver après mon temps d’équitation. Lui, il aime les odeurs de déodorant chimique, des bougies parfumées à 2 balles et toxiques, des parfums qu’il m’offre à Noël et restent au fond des tiroirs, des bombes des toilettes… l’artificiel quoi !
Moi j’aime ce naturel, ce côté cru et sauvage, cette odeur de bête et d’écurie, de foin dont se régale Bella ma jument. Quand je serai vieille et ne pourrai plus monter, quand on m’aura placée en EHPAD loin des écuries et des chevaux, je sais où j’irai prendre mon shoot de foin et d’animalité : au fond de ma tasse de Puer.

Petit cheval à bascule en bois illustrant un exemple de texte écrit pendant l'atelier Thé et écriture de DiviniThé
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Texte écrit par Amélie
« C’est toujours la même chose quand il est chez ses grands parents : ils parlent de leur chien pendant une heure,  des morts du village pendant une autre heure et pendant les heures restantes, des problèmes des uns et des autres, de la famille. Il pique du nez. Ce repas était trop lourd. Heureusement, Papy a une collection de BD digne d’une réserve de distraction pour deux ou trois vies d’homme. L’enfant quitte alors discrètement la table, évite de marcher sur le chien, et se dirige vers la fameuse porte. La porte vers la caverne d’Ali Baba. La porte du paradis des enfants ou de l’enfer des nez. Autrement dit, la cave. Il prend son courage à deux mains. Quand il descend les premières marches, l’air devient immédiatement plus humide et une odeur de rance lui prend les narines. Chaque pas l’enfonce plus profondément vers la cave et lui rappelle avant même de les voir les différents éléments entreposés. Il y a évidemment l’objet de convoitise, les BD vieilles de dizaines d’années. Certaines pages ont commencé à noircir de moisi. Et puis il y a les centaines de peluches, immobiles depuis tant d’années. Lorsqu’il passe à côté, le courant d’air soulève la poussière qui avait emménagé sur la fourrure synthétique. Âcreté. Il est obligé de se boucher les narines. En bas, un vieux fauteuil. Inutile d’allumer pour savoir qu’il est en cuir, son nez l’informe. Malgré tout il allume : il faut bien choisir sa BD. Tiens, une vieille voiture. C’était donc ça cette odeur vieillotte et grasse typique des garages : le cambouis. Un numéro de « Sylvain et Sylvette » est saisi à la volée sans vraiment regarder car le voilà pressé. Le reflux se faisant étouffant lui prend la gorge. L’odeur du monoxyde de carbone est une invitation à sortir. Quatre à quatre, il remonte les marches jusqu’à la surface. On l’invite à prendre le thé ? Il approche la tasse de son visage. Il est surpris par un relent olfactif qui le plonge à nouveau dans la cave au milieu des BD, des peluches, du fauteuil en cuir, de la vieille voiture. Il lève les yeux. Ouf, c’était juste ce thé ! »
Vieux fauteuil club pour illustrer un exemple de texte écrit pendant l'atelier Thé et écriture de DiviniThé